Dry January: Le mois sans alcool, édition 2021 !🔗
Posted by Médéric Ribreux 🗓 In blog/ Vie-courante/
Comme l'an dernier, je me suis lancé dans le mois sans alcool pour 2021. Mais cette fois, j'ai commencé pile le 1er janvier.
L'objectif n'a pas changé: ne pas boire une seule goutte d'alcool pendant un mois. Ça semble si simple écrit comme ça. Mais mon expérience de l'an dernier me laisse dire que ça n'est jamais anodin.
En plus, j'ai trouvé que le confinement de l'année 2020 a tendance à augmenter mon envie de "boire" pour compenser. À force d'être toujours chez soi, entre 4 murs, on a tendance à vouloir faire comme si on était avec les autres, dans une certaine forme de convivialité. Et donc, même si personne n'est là, on fait semblant: on prend un "apéro".
Comme en plus, on n'a pas à prendre le volant pour rentrer chez soi, on peut abuser avec moins de risques. Et puis, il y a des moments où tu te fais tellement chier à ne pas pouvoir sortir de chez toi comme tu veux, pendant plus d'une heure, que tu peux être tenté de broyer ton ennui dans l'ivresse. Et ça, à long terme et si ça se répète trop souvent, ça peut poser de vrais problèmes.
Très clairement, quand je suis en déplacement travail-domicile, les horaires, le changement de rythme et de moyens de transport font que quand je rentre, je n'ai pas vraiment envie de compenser avec un apéro. Au contraire, j'ai l'impression qu'il me reste tellement de projets personnels à traiter que j'ai besoin d'avoir l'esprit très clair. En revanche, quand tu peux revenir à 18h immédiatement et que tu as éclusé tes sujets internes, il y a moins d'excuses, moins de frein à "picoler".
Au final, je crois qu'avoir au moins un mois sec par an est une bonne expérience. Ça permet de commencer l'année en sachant si l'abstinence courte pose un problème ou non. Et si on y arrive (ce qui a de grandes chances de se produire), on démarre du bon pied, sur un défi réussi. Si on n'y arrive pas, on sait qu'on a un autre défi à gérer.
Parfois c'est difficile, on peut se dire qu'une petite bière bien fraîche ferait du bien pour terminer une journée de télétravail intense. Mais je dois avouer que j'ai trouvé une parade bien sympathique. En effet, mon expérience de l'année dernière (et celle en cours) montre que, sur moi, l'envie d'ivresse intervient non pas pour le goût (franchement les alcools forts, c'est dégueulasse comparé à un bon jus de fruits, sucré juste comme il faut) mais pour célébrer un évènement. Donc, quand j'ai besoin de célébrer quelque-chose, je me fais un cocktail d'un demi-litre avec un peu de sirop concentré et de l'eau gazeuse bien fraîche. Ça fait son petit effet (préparation + sortir de l'ordinaire) et ça permet de compenser.
Mais, dans tous les cas, rendez-vous dans 15 jours pour faire le point. Espérons que, cette année aussi, je tiendrai…